Tous les ans, les chiffres de la sécurité routière sont alarmants sur le nombre de victimes décédées et blessées sur les routes en France.
Parmi elles, les cyclistes et les piétons sont particulièrement exposés.
Confrontés à la violence des chocs et en l’absence de protection idoine, les piétons et cyclistes sont notamment victimes de traumatismes crâniens graves qui nécessitent alors un accompagnement spécifique.
Qu’est-ce qu’un traumatisme crânien ?
Le traumatisme crânien est une lésion du cerveau d’origine traumatique acquise le plus souvent lors d’un accident de la route, de sport ou encore d’une agression.
A l’occasion d’un accident de la circulation, les victimes piétons et les cyclistes sont particulièrement exposées aux traumatismes crâniens et à leurs graves conséquences.
Quelles sont les conséquences d’un traumatisme crânien ?
La gravité du traumatisme crânien est qualifiée de modérée, grave ou sévère et est évaluée avec une méthode particulière. Les conséquences sont multiples :
- troubles sensoriels (vue, goût, odorat, etc.),
- physiques (tétraplégie, hémiplégie, troubles de l’équilibre, vésico-sphinctériens, etc.).
- neuropsychologiques (troubles du langage, du comportement, de la mémoire, etc.)
Lorsque des séquelles neuropsychologiques sont constatées et que la sphère cognitive est ainsi atteinte, on parle alors de « dommage invisible » tant le diagnostic est difficile à réaliser.
L’accompagnement de la victime et de ses proches par des professionnels expérimentés (médecin expert, avocat…), maîtrisant les enjeux et les spécificités des traumatisés crâniens, est indispensable pour garantir une pleine reconnaissance des préjudices subis.
Traumatisés crâniens : une expertise médicale spécifique
L’indemnisation des préjudices résultant de traumatismes crâniens ou de lésions cérébrales est source de difficultés notamment quant à l’évaluation médico-légale du dommage corporel subi par la victime.
Cette évaluation médicale des dommages subis ne peut souffrir de sous-évaluation voire de manquements. Toutes les répercussions du traumatisme crânien de la victime doivent être identifiées et justement évaluées.
La victime pourra ainsi s’entourer de professionnels compétents qui garantiront la considération de toutes les conséquences de l’accident dont les séquelles dites « invisibles ».
La mission d’expertise doit être adaptée à la situation singulière des victimes de traumatismes crâniens.
De même, l’entourage de la victime doit également être impliqué afin d’appréhender toutes les conséquences sociales, humaines, professionnelles et économiques de l’accident.